Punta Artica


               Punta Artica, avec ses 2327 mètres est le sommet bien marqué de la ligne de crête qui sépare les vallées du Golo et du Tavignano. Elle est plutôt débonnaire comparée à ses voisines qui lui sont parallèles : au sud-est, sur l'autre rive du Tavignano, la ligne qui relie Punta alle Porte à Corte est déjà bien plus escarpée ; en traversant la Restonica, on retrouve celle qui porte Monte Cardo et Monte Rotondo. Au nord-ouest de l'autre côté du Golo, se dessine la ligne de crête qui rejoint Ponte Leccia à Punta Minuta en passant par une belle brochette de sommets réputés dont Monte Cinto. Punta Artica se retrouve donc en position de belvédère, au centre de ces sommets du nord de la Corse.
               C'est sans doute son caractère peu impressionnant qui fait négliger ce sommet, y compris dans les publications... Nous aussi, nous avons attendu une dizaine d'années avant de vouloir y aller, et à vrai dire, c'était plutôt pour pouvoir faire un tour d'horizon annoté pour ce site que je l'avais mis au programme en 2009 ! Le circuit proposé dans le livre d'Alain Gauthier « Corse des sommets » me semblait un peu plus ludique que la montée directe par le lac de Nino, et je dois dire que je n'étais pas déçu de ce choix ! Un circuit certes un peu long (9h30 avec quelques pauses), mais bien plus attrayant, plus varié, plus étonnant que je ne me l'imaginais... avec même un peu de recherche d'itinéraire !
               Parmi les rares descriptions qu'on retrouve sur internet, voici le récit de M. R. de Litardière, un botaniste qui a effectué l'ascencion en 1908... Son itinéraire, au départ de Casamaccioli rejoignait Capu di u Facciatu en remontant sans doute le ruisseau de Ruggi (Cerasole dans sa description) avec une étape aux bergeries de Chiarasgioli.


Réalisé d'après carte IGN Monte d'Oro Monte Rotondo TOP25 IGN 4251OT

Téléchargez artica.gpx, la trace GPS de la boucle avec ses 497 points de passage
(pour son utilisation, voir la page conseils) ; pour un affichage direct dans Google Earth : artica.kml
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Profil vertical de la randonnée

Photo aérienne (1 juin 2013) : au centre le vallon de Binadelli menant à Punta Artica


Photo aérienne (1 juin 2013) : Punta Artica et la ligne de crête menant à Bocca a Croce puis à Pinerole

               Cette année, Sophie et moi avons établi notre « camp de base » au couvent Saint François du Niolu à Calacuccia. Il propose chambres ou dortoirs tout à fait adaptés aux randonneurs ; nous avions déjà eu l'occasion de l'apprécier deux années auparavant. Après le petit déjeuner dans le réfectoire du couvent, nous voilà donc partis vers 7h pour notre première balade de mise en jambe... Nous avons prévu notre départ à Bocca a Croce à 1600 mètres d'altitude, qu'on devrait pouvoir atteindre par une piste praticable en voiture. L'alternative du Mare a Mare qui permet d'accéder au col en coupant les lacets de la piste n'est pas très alléchante, et allongerait substantiellement le parcours !
               Un chemin goudronné s'élève au-dessus du barrage de Calacuccia et se transforme en piste vers 1100 mètres. Celle-ci est relativement bonne, mais nécessite de rouler à une vitesse assez faible, pour ménager véhicule et passagère. Après avoir tourné à gauche à chaque intersection, nous arrivons un peu moins d'une heure plus tard (à 8h) à Bocca a Croce, où un grand parking nous attend. Un seul un 4x4 y est garé, et le soir en rentrant (à 17h30), le parking ne sera pas plus encombré !

               Au col, un petit oratoire domine le lac de Calacuccia et un bon sentier démarre direction sud-ouest. Il rejoint le fond de la vallée du Tavignano, et nous devrions d'ailleurs l'emprunter plus longuement au retour. Le sentier longe une petite éminence sur la ligne de crête, qu'on pourrait tout aussi bien parcourir. Après quelques 500 mètres, nous voilà à un autre petit col, bocca a Cappizzolu et cette fois-ci nous quittons le sentier pour suivre quelques traces proches de la crête.
               Une montée régulière nous permet de gagner les environs de Capu di a Candela (1802 mètres), un amas rocheux où un troupeau de chèvres gardé par un sympathique chien de berger a élu domicile. Pour ne pas déranger le troupeau, et peut-être aussi par paresse, nous décidons de contourner le sommet au ras des rochers, plutôt que de le gravir.
               Direction ouest, nord-ouest, Paglia Orba et Capu Tafonatu sont en vedette, et on aperçoit parfaitement un trou avec un bout de ciel au milieu de ce sommet mythique ! Par ici également, comme sur le plateau d'Alzo, on doit apercevoir le soleil surgir au milieu de Capu Tafanatu certains soirs de l'été!

               Une zone plane, légèrement ascendante, Pianu di a Candela nous permet de rejoindre un sommet rocheux sans nom côté 1867m sur la carte IGN. Si vous n'aimez pas emprunter des couloirs un peu raides à la descente, il est préférable de contourner ce petit massif par le sud, ce qui nécessite toutefois de perdre une petite centaine de mètres.
               Après avoir examiné les deux options, nous décidons de tenter le passage par le sommet. Il est facile de repérer et de parcourir un couloir qui débouche sur de grandes dalles inclinées qui prolongent la ligne de crête. Plutôt que d'essayer de les désescalader en adhérence, ce qui ne semble pas évident, il suffit maintenant de longer une faille horizontale coupant ces dalles, avant de redescendre sur la gauche dans un couloir étroit et pentu mais non exposé, avec toutefois quelques pas nécessitant l'utilisation des mains.
               On débouche ainsi au pied des dalles, près d'un beau cairn qui peut être utile en réalisant la boucle en sens inverse. Maintenant il suffit de longer les rochers pour regagner la ligne de crête. Il aurait peut-être été possible de rester plus haut sans matériel spécifique, voire de parcourir toute la ligne de crête, mais cela aurait exigé de consacrer du temps à l'exploration...

               Capu di u Facciatu, quelques 300 mètres plus haut est notre prochain point de mire. La première partie du parcours est évidente, et à mi-parcours (1954m), nous sommes attirés par un nouvel ensemble de dalles dont le sommet horizontal orné d'excroissances et de petits bassins invite à une pause. Un bel observatoire sur la vallée avec le lac de Calacuccia et sur les reliefs au nord ! C'est aussi l'occasion de jeter un regard nouveau sur le parcours de tout à l'heure qui exigeait un peu d'attention... et de se poser quelques questions pour la suite car l'approche de Capu di u Facciatu est défendue par des zones d'aulnes relativement étendues.
               Mon inquiétude pour les aulnes sera vite démentie, car de nombreux cairns invitent à découvrir de larges passages évitant ainsi toute égratignure. C'est d'ailleurs le seul endroit du parcours bien cairné. Capu di u Facciatu (2113m) sera l'occasion d'une nouvelle pause. Nous pouvons bien visualiser l'itinéraire depuis Bocce a Croce, ainsi que la suite jusqu'au sommet de Punta Artica qui se révèle d'ailleurs moins débonnaire qu'on pourrait se l'imaginer. Après le sommet, l'itinéraire redevient facile et presque horizontal, et nous atteignons vite Bocca di Frame, col à peine marqué avec ses 2084m.


Depuis Capu di a Candela : Bocce a Croce et le parking A capu di a Candela, un troupeau de chèvres gardé par un chien de berger Capu di a Candela et au loin Capu a u Verdatu et Capu Biancu Depuis Capu di a Candela, le vallon de Malanotte qui rejoint la vallée du Tavignano

De Paglia Orba à Monte Cinto depuis Capu di a Candela Zoom sur Monte Cinto avec plus à droite : Capu Ciuntrone puis Punta Sellula 8h45 : la ligne de crête menant à Punta Artica avec au premier plan Pianu di a Candela Zoom sur Punta Artica depuis Pianu di a Candela Point 1867m : regard en arrière sur la ligne de crête menant à Pinerole

Point 1867m : Le massif de Monte Rotondo apparaît derrière la ligne de crête au sud du Tavignano Point 1867m : de la vallée du Golo à Capu Falu en passant par Paglia Orba Zoom sur Paglia Orba et la Grande Barrière jusqu'au col de Serra Pianella La ligne de crête entre le point 1867m et Capu di u Facciatu

Point 1954m : vue sur le cheminement réalisé, avec en premier le point 1867m Sophie au point 1954m de la crête de Piccone ; au loin, Cima a i Mori Depuis le pont 1954m, la crête menant à Capu di u Facciatu, avec sa zone d'aulnes Depuis le pont 1954m, les derniers rochers de la crête de Piccone Point 1954m : de Punta Licciola à la pointe des Eboulis en passant par Paglia Orba et Punta Minuta

Le massif de Monte Rotondo derrière le cairn de Capu di u Facciatu Le lac de Calacuccia depuis Capu di u Facciatu Depuis Capu di u Facciatu, vue sur le cheminement réalisé, avec au premier plan la crête de Piccone Au Capu di u Facciatu, Sophie et la ligne de crête menant à Punta Artica


               A 11h30, vers 2140m, nous abandonnons nos sacs à dos : en effet c'est à cette altitude que Alain Gauthier suggère dans son livre de quitter la ligne de crête pour le retour par le vallon de Binadelli. Sophie m'avait proposé auparavant de redescendre de Punta Artica sur le lac de Nino (son lac favori), puis la maison forestière de Poppaghia avec retour en stop à Calacuccia, mais l'idée d'aller récupérer la voiture à Bocce a Croce, ne me tentait pas beaucoup ! Laisser les sacs à dos ici écartait définitivement cette alternative avec ses risques de galère... C'est donc avec l'appareil photo comme seul bagage que nous avons gravi la dernière partie de forme pyramidale, relativement raide ; elle nécessite un peu d'attention car des pierres voire des blocs se dérobent facilement.

               Quatre heures après notre départ de Bocca a Croce, nous voilà au sommet de Punta Artica ; si on poursuit de quelques mètres vers le sud-ouest à l'extrémité de la zone sommitale, on découvre le lac de Nino et ses pozzines, partiellement cachés par les contreforts de Capu a Curia. A l'opposé, si Calacuccia est visible, son lac est totalement caché par les contreforts de Capu di u Facciatu.
               Mais c'est bien sûr le tour d'horizon qui retient l'attention, sur les sommets ou cols que vous retrouverez sur ce site : Paglia Orba, le col de Serra Pianella, Punta Minuta, Capu Falu, Punta Crucetta, la pointe des Eboulis, Monte Cinto, le col de Serra Piana, Cima a i Mori, Bocca a Canaghia, Monte Cardo, Monte Rotondo, A Maniccia, Lombarduccio, Monte Cervellu, Capu a u Tozzu, Capu d'Orto, Capu a Cuccula, Punta di e Cricche, Capu a e Ghiarghiole. Au second plan derrière les reliefs de la Restonica, on découvre même Monte d'Oro, Punta Migliarello, Monte Renoso et Punta Alla Vetta !


De gauche à droite : la vallée menant à Porto, Capu a a Cuccula  (2049m), Paglia Orba (2525m), la Grande Barrière, Punta Minuta (2556m), Capu Falu (2540m), Monte Cinto (2706m), Capu a u Verdatu (2583m), Capu Biancu (2562m), Cima a i Mori (2180m) et la vallée du Golo menant à Francardo

De gauche à droite : la vallée du Golo menant à Francardo, Pinerole (1951m), la vallée du Tavignano menant à Corte, Monte Cardo (2453m), Monte Rotondo (2622m), A Maniccia (2496m), les reliefs de la Restonica dont Lombarduccio (2261m), Monte Cervellu (1624m), Cimatella (2098m), Capu a u Tozzu (2007m), Capu d’Orto (1294m) et la vallée menant à Porto

Panorama sur la crête entre Cimatella vers la gauche et Capu a u Tozzu vers la droite Le lac de Nino avec ses pozzines, source du Tavignano Zoom sur le lac de Nino, en partie masqué par les contreforts de Capu a Curia En enfilade, la vallée menant à Porto

Vers la gauche, Cap a a Cuccula ; vers le centre au dessus du col de Verghio, la pointe de Cricche La ligne de crête entre la pointe de Cricche et Capu a e Ghiarghiole Capu Tafonatu au-dessus de Punta Licciola puis Paglia Orba La Grande Barrière entre Paglia Orba et Punta Minuta Punta Minuta, Capu Rossu, Capu Larghia et Capu Falu (juste à sa droite, Punta Crucetta)

La pointe des Eboulis, Monte Cinto puis Capu Ciuntrone et Punta Sellula Capu a u Verdatu et Capu Biancu Cima a i Mori ; la Dent d'Asco émerge plus à gauche La ligne de crête jusqu'à Pinerole entourée par les vallées du Golo et du Tavignano

Pinerole à l'extrémité de la ligne de crête ; au loin à droite, Monte San Petrone Panorama vers le sud ; au centre Monte Rotondo et les reliefs de la Restonica De Monte Rotondo à a Maniccia De capu a Chiostru à Punta alle Porte ; au loin on devine Monte d'Oro au-dessus de Punta Muzzella Au-dessus de la Restonica entre Lombarduccio et Capu a i Sorbi


               Même s'il est midi passé, nous ne mangerons pas ici puisque les sacs à dos sont restés plus bas, et au bout d'un petit quart d'heure, avec 69 photos de plus au compteur, nous entamons la descente pour retrouver nos sacs à dos et leurs provisions. Pause déjeuner vers 2140 m au pied de la pyramide de Punta Artica, avec un temps superbe sans vent. Nous y resterons pendant une quarantaine de minutes, avant de reprendre vers 13h30 notre route, direction les bergeries de Binadelli.
               Il s'agit d'abord de contourner une grande zone d'aulnes, soit en remontant quelque peu vers le sommet avant de rejoindre le centre du vallon, soit en contournant les aulnes sur le versant nord du vallon. Nous choisissons naturellement la seconde solution, et il s'avère facile de rejoindre ainsi les pozzines le long du ruisseau de Binadelli ; on s'aperçoit alors que l'autre option aurait été plus longue, car il aurait fallu évoluer sur un enchevêtrement de dalles et de chaos rocheux. C'est d'ailleurs ce qui nous attend pour la suite avec de nombreuses zones d'aulnes en prime !

               Le vallon est magnifique, et le ruisseau serpente tantôt dans des zones de pozzines, tantôt dans un ravin très étroit de quelques mètres à quelques dizaines de mètres de profondeur, avec cascades et petites vasques en prime. Le seul hic, c'est qu'il n'y a aucune trace, aucun cairn, et les bergeries de Binadelli sont 1 km plus loin et 300 mètres plus bas... Il s'agit donc de trouver un itinéraire qui évite autant que possible aulnes et barres rocheuses ! Je ne sais pas si nous avons eu de la chance, ou si d'autres alternatives relativement faciles existent, mais nous n'avons jamais eu à faire demi-tour.
               Vers 1850m, nous ne résistons pas au plaisir de nous tremper dans une vasque profonde, l'occasion d'une pause de 15 minutes. Le cheminement se complique ensuite au fur et à mesure ; deux anecdotes : un instant, le passage qui semblait le plus propice est interrompu par le ravin du ruisseau, visible au dernier moment seulement... à un autre instant nous dominons depuis une petite barre rocheuse de quatre ou cinq mètres une zone d'aulnes très hautes et bien touffues ; au moment où nous allions faire demi-tour, une vache qui y avait élue domicile, presque sous nos pieds, a pris peur et s'est enfui : il y avait donc un passage, et il suffisait de trouver une zone de faiblesse dans la barre rocheuse, ce qui n'a pas été trop difficile.
               Presque toute la descente s'est effectuée en rive gauche ; nous avons traversé en rive droite sur quelques dizaines de mètres seulement, et non loin des bergeries, nous avons suivi le lit du ruisseau quelques instants. En tout cas, le suivi de notre trace GPS ne devrait pas poser de problèmes à des randonneurs habitués aux balades hors sentier dans des zones un peu chahutées.

               Après avoir quitté les bergeries de Binadelli, il ne restait plus qu'à suivre « un chemin en courbes de niveau » selon Alain Gauthier... Sans grande méfiance, nous avons donc suivi une trace qui au bout de quelques minutes se mit à descendre ; arrêt, consultation précise de la carte et du GPS, le chemin en question devait se trouver une cinquantaine de mètres plus haut... Nous remontons donc à flanc à la recherche de ce chemin qui en fait se révèle être une simple sente à peine marquée ! En fait l'examen de notre trace montre à posteriori que nous avions bien emprunté la sente au départ des bergeries sur une centaines de mètres, mais nous avons ensuite manqué un embranchement ascendant sur la gauche... En pénétrant dans le secteur du vallon de Scrocchiella, nous perdons une seconde fois notre sente ; cette fois-ci nous avons manqué une bifurcation en descente vers la droite... Drôle de chemin !
               Peu après avoir franchi le ruisseau de Scrocchiella, nous rejoignons cette fois-ci un vrai sentier très bien marqué qui relie le Mare a Mare longeant le Tavignano avec bocce a Croce. Après avoir coupé le vallon de Malanotte, ce sentier relativement plat rejoint bocca Cappizzolu, puis bocca a Crocce et le parking que nous atteignons autour de 17h30. Le temps de prendre quelques photos et de redescendre au couvent via la piste, il sera 19 heures !


13h15 depuis Bocca di Frame : zoom sur Paglia Orba ; Capu Tafonatu au-dessus de Punta Licciola Zoom sur le col de Serra Pianella, objectif programmé le surlendemain Zoom sur Punta Minuta, objectif programmé la semaine suivante ; Capu Larghia à droite Zoom sur Monte Cinto et le Ciuntrone plus à droite Zoom sur Cima a i Mori ; la Dent d'Asco émerge vers la gauche

13h50 : arrivée au fond du vallon de Binadelli qui prend naissance sous Punta Artica Alternance de pozzine et de mini-ravins du vallon de Binadelli 14h35 : une des nombreuses zones ravinée du vallon de Binadelli 15h00 : une des nombreuses petites cascades du vallon de Binadelli

15h00 : Sophie au-dessus des bergeries de Binadelli Zoom sur les bergeries de Binadelli 15h40 depuis la sente : vue sur le vallon de Binadelli et Punta Artica 15h40 depuis la sente : la vallée du Tavignano en direction de Corte 15h40 depuis la sente : le vallon de Binadelli rejoint la vallée du Tavignano ; Punta di Castelli vers la gauche

17h05 : on devine la piste vers la droite  ; Cima a i Mori au second plan 17h25 : à  gauche, Capu di a Bomba (1760m) et au centre, Punta Finosa (1855m) 17h05 : la vallée du Tavignano en direction de Corte Monte Cardo au-dessus du plateau d'Alzo

17h25 : la vallée du Tavignano, direction amont vers Pianu di Campotile 17h35 : l'oratoire de Bocca a Croce Le lac de Calacuccia devant Monte Cinto, Capu a u Verdatu et Capu Biancu Au bord du lac, le hameau de Sidossi, et au centre de la photo, le couvent Saint François du Niolu Calacuccia, son lac et son barrage



Pour environ 1000 mètres de dénivelé et 7 à 8 heures de marche, voilà donc une balade
méconnue et superbe au-delà de toute attente avec un vallon de Binadelli qui mérite à lui seul la randonnée !




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