Vos photos, souvenirs ou anecdotes


               Vous aussi, vous avez un petit récit, une anecdote, un moment fort sur Paglia Orba à partager ici ? Envoyez-moi alors un message avec textes ou photos en pièce jointe. Evidemment vous retrouverez alors aussi un lien sur votre site si vous en avez un. Sinon, pourquoi pas, cela pourrait être l'occasion pour vous d'avoir une (petite) page complète (Paglia Orba devant bien sûr être le thème), sans que vous ayez à apprendre à le faire vous-même. Et puis si vous n'avez que des photos papiers, on arrivera aussi à se débrouiller.


Ombres et Lumières sur Paglia Orba par Matthieu

Franck et Baptiste de bonne heure au sommet de Paglia Orba Franck et Baptiste descendant de Paglia Orba par la voie normale ; Capu d'Orto au loin Franck et Baptiste devant Capu Tafanatu durant la descente de Paglia Orba               Matthieu était, dans les années 1990, gardien du refuge de Ciottulu et vous trouverez d’ailleurs deux autres billets sur cette page, l’une présentant une de ses rencontres avec les mouflons de Paglia Orba et l’autre relatant quelques anecdotes croustillantes lorsqu’il était gardien du refuge.
              Début août 2015, il est retourné sur Paglia Orba avec Baptiste, un de ses fils, et Franck un ami de ce dernier... C’était lors d’un périple de trois jours avec qui leur a également permis de visiter les sommets du Tafanatu et de Monte Cinto.




Les reliefs corses depuis l'aéroport de Nice en janvier 2015, par David

              Certaines conditions météorologiques permettent d’apercevoir les reliefs corses depuis le continent... Ce 3 janvier 2015 au petit matin, c'est même depuis le niveau de la mer, plus exactement depuis la tour de contrôle de l'aéroport de Nice où je travaille, qu’on pouvait apercevoir les sommets corses dépassant les 2000 mètres.
              On distingue parfaitement Paglia Orba tout à droite, Monte Cinto au centre et Monte Padru tout à gauche.
Les reliefs de Corse depuis la tour de contrôle de l'aéroport de Nice Zoom sur les reliefs de Corse depuis la tour de contrôle de l'aéroport de Nice ; Paglia Orba à droite




Retour à Ciottulu en 1994 par Pascal

Depuis le plateau d'Alzo, Paglia Orba émerge au-dessus de Pianu di a Candela

Paglia Orba depuis les bergeries de Colletta en septembre 2011
              Une randonnée sur le plateau d'Alzo en septembre 2011 a été l'occasion pour Pascal Tailleur de ramener ces photos de Paglia Orba... et de se rappeler de cette journée mémorable de 1994 où il a rencontré Matthieu, le gardien du refuge de Ciottulu (rédacteur de deux articles sur cette page, dont celui qui suit ce témoignage).
              « Quatrième étape : Tighjettu – Ciottulu-di-u-Mori. Cette étape, et les conditions dans laquelle nous l'avons faite, resteront à jamais dans ma mémoire comme une référence sur le GR. Voici son déroulement.
              Après une bonne nuit au refuge nous partons vers 8h15. L'étape commence par une longue descente vers la forêt de Vergio. Il fait beau, bien que quelques nuages commencent à se former dans l'azur. Nous laissons les bergeries derrière nous, avant d'attaquer la remontée vers le col de Ciottulu, au pied de la magnifique Paglia-Orba. La montée est assez raide et l'atmosphère devient de plus en plus lourde. Nous franchissons le col à 11h15. L'orage éclate au même moment. Juste le temps d'enfiler le poncho et nous courons jusqu'au refuge.
              Nous y retrouvons le gardien (Matthieu, le seul gardien corse sur le GR à cette époque), ainsi qu'un groupe d'alpinistes d'Ajaccio, qui sont montés pour le week-end. Il fait froid, nous nous faisons chauffer une infusion, et clignotons un morceau de pain avec du fromage. Le temps ne se dégage pas. Nous reprenons nos parties de tarot (à trois). Je sors une plaque de chocolat de mon sac. En moins de temps, qu'il ne faut pour l'écrire, elle disparaît dans trois estomacs, qui crient famine. La température continue de baisser. Nous avons enfilé tous les vêtements que nous avions emportés. Vincent se glissera même dans son duvet pour se réchauffer, il était vraiment mal à ce moment.
              Matthieu entre en trombe dans le refuge, maintenant la grêle a remplacé la pluie, et la neige fait son apparition. C'est la première fois que Matthieu voit cela au mois de juin. Il file dans sa réserve et revient avec une sorte de chalumeau à gaz. « Les gars allez couper du bois dehors, nous allons faire une bonne flambée... ». Nous nous regardons, dehors il neige à gros flocons.
              Finalement je prends la scie égoïne et sors afin de tailler dans le tas de vieux chevrons, jetés là derrière le refuge. Le « guide » des Ajacciens vient avec moi. Epique ! Deux gars en short, poncho sur le dos, en train de couper du bois détrempé, en espérant qu'il voudra bien s'enflammer. Ouf, la neige s'arrête vers 15h. Il y a bien 5, 6 centimètres. Dans le refuge, tout le monde grelotte, sauf nous car l'exercice nous a réchauffés. La flamme bleue du chalumeau lèche patiemment le bois, après plusieurs essais les chevrons d'enflamment. Autour du feu, nous sommes 8 : nous trois, les quatre ajacciens, et Matthieu. Quel moment...
              Le soir après souper, nous amenons 7 matelas du dortoir, les plaçons devant le feu et dodo. Pas de lumière, que le rougeoiement du feu au plafond. Quelle ambiance magique. Je suis vraiment bien. Pas question de laisser le feu baisser, mais le sommeil l'emporte. »:




Mouflons sur Paglia Orba par Matthieu en 2011

              Près de deux décennies après avoir été gardien du refuge de Ciottulu di i Mori (voir article ci-dessous), Matthieu Lusinchi retrouve les mouflons avec un de ses fils...
              « Le temps passe...
              Je suis monté cet été en famille au refuge de Ciottulu et j'ai emmené mon grand –Baptiste- au sommet de la Paglia et au trou du Tafonatu.
              Voici deux photos de mouflons... Vraiment tout près ( - de 10 m) ; on les a surpris à la sortie de la voie s.w. de la Paglia juste avant de déboucher dans la combe des chèvres.
              Durant mes nombreuses balades sur paglia, j'ai eu pas mal de fois l'occasion de croiser voir de "coincer des mouflons" qui n'avaient d'autres issues que de passer au plus près pour s'échapper. " A l'époque" pas de numérique pour moi, sinon... »
Mouflons à la sortie de la voie SW de Paglia Orba, près de la combe des chèvres Mouflons à la sortie de la voie SW de Paglia Orba, près de la combe des chèvres




Paglia Orba en hiver 2006 et 2008 par Frédéric Bruschet


                Fred habite Ajaccio et parcourt les montagnes corses depuis le début des années 1990. A 29 ans sa grande passion c 'est l'alpinisme ; Fred participe d'ailleurs à ce blog dédié à l'escalade en Corse. Le dernier week-end de février 2006, lors d'un parcours dans le vallon sud-ouest de Capu Falu, il a pris ces magnifiques photos de la face Est de Paglia Orba et de la Grande Barrière. Celles-ci lui permettent aussi de visualiser les nombreuses voies d'ascension de ce secteur fort réputé parmi les alpinistes. Voici une petite réflexion de Fred que, je partage totalement (comme vous pourrez le constater sur la page Scène de jalousie par exemple) :

La Paglia Orba est bien la Reine de nos Montagnes Corses...
Notre Cervin en Terre Corse...
Et le Roi alors ?
Le Monte Rotondo et ses Lacs !

                Les 1 et 2 avril 2006, Fred est retourné dans le secteur : cette fois il a fait de l'escalade : Capo Tafonatu par la voie des Paras, et Paglia Orba par la Cheminée d'hiver... Voici quelques photos de ce weekend...




                Les 10, 16 et 17 février 2008, Fred, en bonne compagnie réalise de nouvelles escalades hivernales dans le secteur, respectivement le sommet de Punta Minuta, la traversée de Capu Tafonatu et le sommet de Paglia Orba !





Capu Tafonatu dédouble le soleil pour Loïc

              Loic Colonna est hôtelier à Corte. Il a publié de nombreuses photos sur TrekEarth, dont celles-ci, ainsi que sur son site photocorsica.com
              « Deux fois par an, les 26 et 27 juillet, le soleil passe au travers du Capu Tafonatu. Ce sont les deux seuls jours de l'année. Le meilleur point de vue semble être du Plateau d'Alzu et des Bergeries des Cappellaccie (1700m), où le massif du Cintu se dresse fièrement à l'Ouest.
              Sur cette photo, on distingue bien le Capu Tafonatu, avec l'aileron de requin de la Paglia Orba.
              Ce fut un spectacle grandiose, aux alentours de 20h30. »




300 jours au pied de Paglia Orba pour Matthieu Lusinchi...

                Matthieu () a été gardien du refuge de Ciottulu di i Mori situé au pied de Paglia Orba et de Capo Tafonatu durant les années 1992, 1993 et 1994. Durant ces trois saisons il a eu maintes occasions de découvrir ces deux sommets, et a vécu de nombreuses anecdotes parfois un peu insolites... En voici quelques-unes :

                « J'ai séjourné aux pieds du Tafonatu et de la Paglia, sur les trois saisons cumulées, plus de 300 jours. J'ai bien sûr gravi ces deux sommets un très très grand nombre de fois. N'assurant pas de repas mais un rôle de conseil, de surveillance et de gestionnaire du refuge, j'avais tout le loisir de partir en montagne.
               Pour la Paglia Orba, mon chemin de montée préféré était la voie sud-ouest (décrite dans le guide Fabrikant). Elle démarre à droite du pilier sud-ouest (pour l'anecdote, dans une fissure de ce pilier, on pouvait apercevoir du refuge avec des jumelles -peut-être encore aujourd'hui- un combiné de téléphone laissé par un grimpeur (guide de haute montagne Pierre Pietri) lors de sa première escalade de la bien nommée « voie du téléphone »). Cette voie sud-ouest est une succession ludique de « tunnels », de petites vires et d'escalades faciles permettant de gravir la Paglia avec le refuge en vue une bonne partie de la grimpette. On retrouve la voie normale aux abords ouest de la combe des chèvres. Mon chemin de retour avec quelques variations en fonction de l'humeur, du temps, de l'heure et des gens que j'accompagnais était naturellement la voie normale pour être face au Tafonatu.
                Pour le Tafonatu, la voie normale avec quelques variantes (« voie de l'oncle Chrisolo » et « variante N47 » décrites dans le Fabrikant) est le seul moyen d'accéder relativement facilement au sommet. A l'occasion de rencontres, j'ai été invité à faire l'ascension de la « cheminée des paras » et la « traversée des cimes ». Toutes ces courses sont décrites dans le Fabrikant de 1982.
                Mon ascension la plus rocambolesque du Tafonatu est celle effectuée l'été 1992. Plâtré à la jambe gauche à la suite d'une très vilaine entorse de la cheville contractée lors d'une descente au fer à cheval pour un ravitaillement, je suis remonté en hélicoptère pour garder le refuge. Avec ce plâtre en résine, chaussé d'une charentaise, j'ai accompagné deux randonneurs au sommet du Tafonatu. Au retour, ils avaient immortalisé cette aventure par un très joli dessin dans le livre d'or du refuge.
                Lors de ces trois saisons, j'ai bien sûr rencontré un très grand nombre de personnes de tous les horizons. Ma plus belle rencontre est Patricia. C'était le matin du 18 juin 1994 à la fontaine du refuge. Je l'ai « séduit »  en l'invitant à un apéro-dinatoire au trou du Tafonatu pour admirer le coucher de soleil sur la mer au large du golfe de Galéria. Nous avons effectué un retour au clair de lune sur les vires étroites du Tafonatu avec pour seul bruit celui des mouflons galopant dans les pierriers (romantique). Nous vivons toujours ensemble et avons trois jeunes enfants, Baptiste, Félix et Jeanne !

                Une autre rencontre assez particulière s'est produite en septembre de l'année 1993. Le temps était exécrable vent, pluie grésil, phénomène relativement courant à cette période dans les montagnes corses alors qu'au bord de la mer tout le monde se baigne sous un soleil radieux. Une grande partie du Staff de la SNCM de l'époque est montée au refuge avec la ferme intention de monter sur la Paglia Orba le lendemain planter un drapeau pour inaugurer la mise à l'eau de leur nouveau navire du même nom. Dans la nuit, un des membres de l'équipe est tombé de son bas-flanc et s'est cassé un bras. Soigné avec des moyens de fortune par le médecin qui les accompagnait, l'équipe a dû se résigner à redescendre le lendemain -à pied bien entendu- car aucun hélicoptère ne pouvait atteindre le refuge dans ces conditions. Je suis monté quelques jours après au sommet planter leur drapeau, j'ai fait une photo que j'ai donnée par la suite à la SNCM.
                C'est bien la première fois que je mets par écrit des moments de mon expérience de gardien de refuge. C'est rigolo de faire rejaillir les souvenirs plus de 10 ans après, c'est en tout cas un bon exercice pour la mémoire. »


Pour envoyer un message à Matthieu, cliquez sur cet icone :



22 novembre 2004 : Paglia Orba, un objectif pour Etienne...

              En mai 2004 Etienne était allé dans le secteur de la Restonica prendre des photos du lac de Capitello sous la neige... Dans son message en date du 22 novembre 2004 du livre d'or relatant cette journée on y découvre que Paglia Orba était déjà un objectif pour Etienne.

21 mai 2005 : Etienne prend des photos de paglia Orba...

              Ces photos de Paglia Orba prises le 21 mai 2005 et mises en ligne sur ce site quelques jours plus tard dévoilaient clairement l'objectif d'Etienne ; voici son message bien sympathique écrit à cette occasion :
             « J'ai pensé à vous samedi dernier en allant sur la brèche de Capitello et en voyant Paglia Orba. La photo vous donnera un avant goût des vacances.
              De mon côté, je pense que quelques sorties sont encore nécessaires avant d'essayer cette randonnée. Le retour jusqu'à Soccia a été un peu long, et encore, il y avait encore pas mal de neige ce qui a simplifié grandement la descente.
              Merci encore pour votre site. »


19 juin 2005 : première ascension de Paglia Orba par Etienne...

                Comme le montrent ses deux contributions précédentes, Etienne avait depuis quelque temps un intérêt certain pour Paglia Orba. C'est donc le dimanche le 19 juin 2005 qu'il a réalisé l'ascension de ce sommet pour la première fois ; voici en quelques lignes son compte-rendu :
               « J'ai fait un partie du trajet la veille (Ajaccio-Evisa) et je suis parti à pied du col de Vergio le dimanche matin (première photo ci-dessus). J'ai eu la chance de rencontrer trois randonneurs venant de l'Ile Rousse sans qui je ne serais probablement pas allé au bout.
                La forme n'était pas là mais leur rythme de marche élevé (6 h aller-retour) m'a permis de me refaire une santé. Nous sommes montés depuis le refuge pour arriver par le sommet Ouest. Un des trois randonneurs avait fait une reconnaissance du trajet 1 mois avant mais avait été bloqué par la neige.



                Nous sommes redescendus plus à l'Est, en passant par un passage sympa ou une corde est installée pour arriver ainsi au col situé sur le GR20 (avant le refuge si on vient de Calenzana). La dernière photo est prise sur le chemin du retour, depuis le sentier parallèle au GR20 mais sur l'autre rive du Golo.
                Ce qui me surprend toujours en corse après une journée en montagne, c'est le changement de décor complet quand on se retrouve en bord de mer. En espérant que ces photos vous fassent un peu anticiper les vacances.»


26 mai 2006 : Etienne retrouve Paglia Orba...

              Fin mai 2006, Etienne est retourné avec des amis au refuge de Ciottulu di i Mori, et au sommet ouest de Paglia Orba... A cette occasion, il m'a fait parvenir ces deux photos et ces quelques mots :
             « Cette fois, je ne suis pas allé au sommet, je me suis arrêté au sommet ouest. J'en avais assez de marcher dans la neige et on m'attendait au refuge. Dommage que je n'ai pas pu y retourné dix jours après (dans la vallée au moins) car il en est retombé une couche qui a bien blanchie les sommets. Certains randonneurs se sont fait piéger dans les refuges du GR20. »




Objectif... Paglia Orba... par Philippe François

                Bonjour à vous amis randonneurs, amoureux des montagnes corses...
                Paglia Orba : ce nom, rien que ce nom me faisait vibrer à la lecture des textes de Charles Pujos.
                Je randonne en Corse depuis près de vingt ans et un peu à l'image de Carole Guelfucci dont je recommande la prose, je me suis fait mon GR 20 avec le Monte Renoso et le Lac Bastani, avec l'Homme de Cagne, avec l'Arche de Corté et autre Tafonatu di Paliri sans parler des lacs ni des « Mare à Mare » sud et centre.
                Eté 2005, retour dans la Restonica et nouvelle visite aux lacs Melo et Capitello. Sauf que cette fois-ci nous décidons de monter jusqu'à la brèche de Goria afin de voir le lac du même nom. Loin de m'imaginer que s'ajouterai à la vue du lac Goria, celle du lac Nino, tache bleue dans son écrin de verdure et tout au loin : Paglia Orba.
                Le lendemain, nous montons sur le plateau d'Alzu, remarquable site et panorama grandiose dans lequel le « Cervin Corse » apparaît majestueux. Décision est prise, au cours de la deuxième partie des vacances nous irons rendre visite au lac Nino tout d'abord et le lendemain nous remonterons le vallon de Tulla jusqu'au pied de la montagne mythique.
                Lors de la montée au lac Nino, nous nous retournons fréquemment, jetant un œil pétillant sur Paglia Orba en se disant c'est pour demain...
                Le grand jour est arrivé. 5h du matin nous garons la voiture au col de Vergio et non au Fer à cheval comme indiqué dans tous les topos qui décrivent cette randonnée et cela pour deux raisons : tout d'abord c'est plus facile pour se garer et la deuxième, non négligeable, cela nous supprime quelques centaines de mètres de dénivelé.
                De tous les textes que j'ai pu lire sur Paglia Orba, tous ne parlent que de son ascension et rares sont ceux qui décrivent la superbe marche d'approche. Car n'ayons pas peur des mots, cette randonnée est l'une des plus belles randonnées que nous ayons faites en Corse. De part son but mais aussi parce que tout est grandiose : après les bergeries de Radule, ne ratez pas deux magnifiques Pins sûrement plus que centenaires, la remontée du Golo et ses vasques grandes comme des baignoires mais remplies d'une eau si limpide, et la montagne de chaque côté, la vue sur le Capo Rosso et ensuite celle du vallon, à vos pieds depuis le balcon du refuge ou encore celle sur la grande chaîne du Cinto si l'on décide de faire le tour du fond du vallon.
                L'ascension de Paglia Orba n'était pas prévue au programme de cette journée, nous voulions simplement l'approcher, la voir de près. D'ailleurs je ne m'étais pas documenté suffisamment pour envisager la « grimpette ». Aussi nous nous contentâmes de monter jusqu'au col des Maures et de gravir quelques rochers afin de voir de la montagne à travers « le trou du diable ».
                Le retour sur terre fut difficile, le col de Vergio, désert à 5h du matin, était envahi au point que nous avons eu du mal à retrouver notre voiture, mais depuis cette journée nous savons que nous reviendrons avec cette fois au programme l'ascension de Plaglia Orba tellement cette montagne est vraiment fascinante, pour l'été 2007 peut-être, en 2006 : c'est la haute vallée d'Asco et l'ascension du Monte Cinto qui est au programme.
                Voilà en quelques lignes ma première visite rendue au « Cervin Corse », mais je ne voulais finir sans vous féliciter pour votre site auquel je ne ferai qu'un reproche celui de me donner des fourmis dans les jambes. Bravo aussi à tous vos visiteurs qui l'enrichissent de si magnifiques photos.
                Je vous souhaite de belles randonnées.
                Amicalement,
                Philippe FRANCOIS



Paglia Orba en Gif animé par Sylvaine

              Lorsque Sylvaine Manson a laissé un message dans le livre d'or le 2 juillet 2005, elle n'y indiquait pas qu'elle allait se débrouiller pour ramener le lendemain cette photo de Paglia Orba au cours de sa balade autour de Capu a Cuccula.
              Comme par ailleurs Sylvaine a un faible pour les Gifs animés, elle a ensuite réalisé le petit montage que vous découvrirez en cliquant sur l'image de droite.
              Allez donc vérifier son intérêt pour les balades dans la montagne Corse, et pour les Gifs animés en visitant ici son blog... en cherchant bien vous y trouverez même un lien animé vers ce site !




Témoignage : En 1961, première d'une longue série d'ascensions de Paglia Orba par le père d'Odile

                Odile Fombelle prend régulièrement des photos de Paglia Orba... elle m'a transmis cette série prise entre 2002 et 2004 avec son appareil numérique. Pour comprendre son intérêt pour cette montagne, il suffit de lire son message ci-dessous...



                « J'ai trouvé votre site il y a déjà quelques mois, mais ce n'est qu'aujourd'hui que je vous envoie ces photos ; je n'ai fait qu'une fois ce sommet avec mon père Norbert Fombelle, mais j'ai entendu toute mon enfance les souvenirs des ses diverses excursions ; mon père a fait pour la première fois cette montagne en 1961, quatre ans après son arrivée en corse, avec mes 2 frères encore jeunes ; il l'a fait en tout 14 fois.
                En 1961 donc, partis des bergeries de Tilerga, ils ont pris par les bergeries de Pradelle, le col de Foggiale et la crête Ouest. Par la suite, il prenait la combe aux chèvres et il redescendait par la cheminée d'hiver (c'était plus rapide).»





Coup de cœur de Fabrice Pluquet pour Paglia Orba ?





                Les clichés ci-dessus ont été pris par Fabrice Pluquet le dimanche 16 janvier 2005 à l'occasion d'une balade dans les environs du col de Vergio. Il y avait de la neige et le domaine de ski était ouvert. Quant aux photos ci-dessous, voici un commentaire de Fabrice :
                « Ces photographies ont été prises le 20 mai 2004 lors de la montée au lac de Nino, en empruntant le chemin de randonnée au départ de la maison forestière de Poppaghia, sur la route du col de Vergio.
                Habitant dans la région de Corte, nous avons pris l'habitude de monter au lac de Nino chaque année au printemps, pour faire un pique-nique dans ce site magnifique. Ce jour là, la vue sur la chaîne Paglia Orba - Monte Cinto était magnifique, avec les sommets encore saupoudrés par de récentes chutes de neige. »





                Vous pouvez retrouver Fabrice sur le site TrekEarth où il a publié sous le pseudo de Loupiot de nombreuses photos de Corse et d'ailleurs. (Plus bas sur cette page, d'autres photos de Paglia Orba depuis le même secteur au cours d'une balade de Thierry Faivre vers le lac de Nino par le GR20 cette fois).



Photos lointaines de Paglia Orba par Alain Soulié

              Pendant ses vacances en Corse en juillet 2004, Alain a beaucoup apprécié ses randonnées à Monte Renoso et Monte Rotondo (vous trouverez d'ailleurs ses impressions et trois de ses autres photos dans le livre d'or).
              Dans les deux cas, la bonne visibilité lui a permis d'admirer les plus hauts sommets de la Corse, et toujours Paglia Orba, bien sûr.





Ronald Wettering connaît bien Baghia Lorma

              « Voici quelques photos de la « Baghia Lorma » (oui, oui, c´était un berger qui m`a appris ce nom de notre beau « Cervin de la Corse »). Je suis monté au moins quinze fois sur ce sommet qui compte parmi les plus beaux de la Corse.
              La première photo ci-dessus à gauche a été prise au niveau du petit « lac de Catamalzi » sur le versant sud de la « Punta a Cricce » (en avril) en descendant du « Capu u Cuccula », un endroit magnifique où on a beaucoup de chances d`observer des mouflons. »

              Ronald propose de partager sa passion pour la montagne, notamment avec les clients du camping U Sommalu à Tiuccia ; vous trouverez certaines de ces photos et bien d'autres sur son site.




Photo de Paglia Orba par Jürgen Lutz

              Cette photo de Paglia Orba a été prise par Jürgen Lutz, pendant ses vacances en Corse, en 2003.
              Ce jour-là il a fait une balade en famille avec ses enfants de 7,11 et 14 ans depuis Calasima, le plus haut village de Corse, en direction de la haute vallée du Viro.
              Des baignades dans les vasques de cette rivière ont agrémenté la suite de leur parcours.



Photos de Paglia Orba par Thierry Faivre


                Thierry Faivre habite la côte Est de la Corse, et il a crée un magnifique site sur sa région, le Fiumorbo, avec ses multiples facettes que vous pourrez découvrir sur corsica.fiumorbu.free.fr.
                Mais Thierry parcourt aussi les autres régions de Corse : c'est le 15 février 2004, en plein hiver qu'il a pris la photo de Paglia Orba à gauche, lors d'une balade vers le lac de Nino par le GR20. Ski de randonnée impossible ce jour-là ! En revanche, fin mars 2004, il y avait bien plus de neige, comme le montre son panorama (Paglia Orba au centre et Monte Cinto vers la droite), et encore plus le 9 mai 2004 sur la photo de droite prise à Pinerole...



Moments forts pour Lionel Thomas

                « Tiens ça me rappelle 1995, j'ai crevé de soif là-haut. Plus une goutte au refuge pourvu de douches... que je comptais utiliser puisque j'avais monté la tente.
                Mon fils venait d'avoir 10 ans. Nous avons fait la Paglia Orba en grimpant en libre... comme à la télé, mais en vrai, et sans caméra "réal tv" depuis le col situé entre ce sommet et le Capo Tafonatu. Et au retour, nous sommes montés sur ce sommet, toujours en libre. Seuls au sommet de la Paglia, moins seuls au sommet du trou...
                N'avions pas trop de temps, car en août, il peut faire très chaud et soif dans ce magnifique pays... Je me souviens : Bon rocher très sain pour la Paglia. Moyen pour celui d'en face (Tafonatu)...plus chutes de pierres... »





Les superbes photos de Jean-Luc L'Hôtellier





Vous trouverez toutes ces photos et bien d'autres sur le site de Jean-Luc
Vous pourrez même lui demander de vous les envoyer en poster.




Un grand merci à Carole Guelfucci pour un des premiers textes de mon livre d'or

                « Paglia Orba : j'en ai rêvé, ils l'ont fait ! Bravo Georges pour ce récit fort bien documenté et enrichi de très belles photos (je suis subjuguée par les effets d'ombres). Une présentation sobre, personnelle et efficace comme je les aime : ça donne des fourmis dans les jambes ! A bientôt peut-être sur les sentiers corses. Amitiés à toute la famille. Carole »

Le site de Carole, sa page "Mon GR20 en 20 ans", et surtout une superbe porte ouverte sur la Corse
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