Tours génoises


                Construites au seizième siècle, sous la domination génoise, les tours du littoral Corse présentent un intérêt historique tout en étant implantées sur des sites remarquables. Conçues en effet pour leur rôle de surveillance de la mer et de défense des côtes, elles ont naturellement été implantées sur les sites disposant des meilleurs points de vue sur la mer et son rivage. Deux livres dans la collection « Albiana-PNRC, Sentiers de Corse » : « Tours Génoises, 40 balades familiales en Corse du Sud » et « 50 balades familiales en Haute Corse » nous ont aidés à en découvrir quelques unes...


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La tour d'Erbalunga      
La découverte de cette tour génoise, située à 8 km au Nord de Bastia, est indissociable de celle du village d'Erbalunga, plein de charme, avec ses ruelles piétonnes aménagées, son petit port de plaisance et ses autres constructions ou vestiges. Si les façades de la tour, visibles depuis le village sont en relatif bon état, les murs à l'Est, donnant sur la mer, se sont effondrés à mi-hauteur. Le soleil en cette milieu de matinée était plutôt gênant pour photographier la tour génoise, et il est donc préférable de la visiter avec un éclairage de fin d'après-midi, voire la nuit lorsque des projecteurs la mettent en valeur.

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La tour de l'Osse      
Construite à la fin du seizième siècle, la tour génoise de l'Osse a été restaurée en 1980, et est donc en parfait état. Sa couronne avec ses mâchicoulis est particulièrement soignée. Cette tour mériterait donc d'être visitée, mais malheureusement, elle est située au bord de la route qui fait le tour du Cap Corse, dans un virage ; il n'est donc pas conseillé de s'y attarder, surtout avec des enfants. Quelques bas côtés un peu aménagés de l'autre côté de l'anse défendue par la tour permettent néanmoins de s'arrêter et de prendre quelques photos en sécurité.

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La tour de Finuchjarola      
Les îles de Finuchjarola constituent une réserve naturelle interdite d'accès au printemps et en été. Peu de touristes ont donc le loisir de s'approcher de la tour génoise qui culmine sur la plus grande des trois îles. Même si elle est fortement ruinée, elle reste suffisamment haute pour focaliser le regard, lorsqu'on l'approche en bateau, ou si on randonne sur le sentier des douaniers. Le reste de l'île mérite également de l'attention pour sa faune et sa flore (« finuchju  » est d'ailleurs le mot corse pour « fenouil  »). Dommage qu'une espèce de cahute, dont on peut s'interroger sur son usage ait été construite à proximité !

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La tour de Santa Maria      
Cette tour génoise a été construite sur des rochers affleurant la mer ; elle apparaît donc comme un îlot prolongeant un petit cap fermant la rade de Santa Maria. Alors que la façade Nord de la tour est totalement effondrée, sa façade Sud, ainsi que la guardiola au sommet, sont en excellent état. Compte tenu de cet effondrement partiel, la structure interne de la tour se révèle parfaitement sous certains angles. Pour accéder à la tour génoise de Santa Maria, il faut emprunter le sentier des douaniers, en prévoyant une heure et demi depuis le port de Macinaggio, ou bien une heure depuis la plage de Tamarone, accessible en voiture par une piste.

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La tour d'Agnellu      
La tour génoise d'Agnellu est idéalement située sur un promontoire à l'extrémité Nord-Est du Cap Corse. L'intérieur quelque peu aménagé peut être visité, et l'épaisseur des murs y maintient une fraîcheur bien agréable en milieu de journée. Il est possible d'accéder au premier étage, et y profiter de la vue au travers de quelques ouvertures : la beauté des fonds marins en contrebas, et le panorama sur la côte et l'élégante île de Giraglia méritent à eux seuls l'effort pour découvrir cette tour. Le plus facile est d'emprunter pendant une petite heure le sentier des douaniers depuis Barcaggio. Quelques efforts supplémentaires sur ce même sentier vers Cima di a Campana (la colline au sud de la tour) offriront un panorama exceptionnel sur tout le Nord et l'Est du Cap Corse.

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La tour de Nonza      
La tour de Nonza, construite en 1757 (qui ne peut donc pas être qualifiée de « génoise ») a été largement rénovée dans les années 1970, et a donc fière allure aujourd'hui ; elle domine le village tout proche, et bien sûr la fameuse grande plage de sable noir une cinquantaine de mètres plus bas. De l'autre côté du golfe de Saint Florent, le désert des Agriates se fait remarquer avec par exemple la plage de Lodo ou Monte Genova qui domine le secteur. On distingue également de nombreux hauts sommets corses dont Monte Cinto, Monte Padru, Monte Corona et Monte Grosso. En haute saison, la seule difficulté pour visiter ce superbe promontoire est de trouver une place pour se garer à une distance raisonnable...

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La tour de Murtella      
La tour de Murtella est une des plus belles et imposantes de Corse ; d'ailleurs le livre « 50 balades familiales en Haute Corse » dans la collection « Albiana-PNRC, Sentiers de Corse » la présente en photo sur sa page de couverture. La tour n'est pas située sur une colline, mais en bordure immédiate de la mer, ce qui explique pourquoi la partie Est s'est totalement effondrée, sans doute sous l'assaut des vagues lors des grandes tempêtes. Si vous ne disposez pas d'une embarcation privée pour y accéder par la voie maritime, une randonnée permet d'y accéder depuis l'anse de Fornali, à l'Ouest de Saint Florent. Si vous vous rendez à la plage du Loto par les navettes maritimes, sa découverte nécessite moins d'efforts, et si vous appréciez les balades plus sportives, vous pouvez consulter la page de Saint Florent à Saleccia

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La tour de l'Ostriconi      
La plage de l'Ostriconi est une des plus belles de Corse ; vous la retrouverez d'ailleurs ici dans « lieux de rêve ». A partir de cette plage, prévoyez d'explorer la portion attenante du rivage du Désert des Agriates (voir par exemple cette page). En cherchant bien sur les premières collines près de l'anse de Vana, vous découvrirez des ruines de plusieurs constructions, parfois même en forme de totem... et sur une petite éminence, celles d'une tour génoise. Il n'en reste certes qu'un tas de cailloux, mais la vue sur la plage de l'Ostriconi, l'Ile Rousse, et la côte des Agriates plus au Nord, mérite de s'engager quelque peu dans un maquis relativement accessible.

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La tour de Lozari      
Si vous résidez dans le secteur de Lozari, les jours de grand vent lorsqu'il ne fait pas bon se baigner sur la plage, une petite balade le long de la côte pour découvrir la tour génoise s'impose. Vous y serez aux premières loges pour admirer les brisants et les rouleaux sur la plage, et avec un peu de chance vous serez témoin d'exploits de quelques véliplanchistes... La tour génoise est en bon état, d'un côté, et totalement ruinée de l'autre. Si, à l'Est, la tour domine la plage de Lozari, puis offre un panorama sur la côte du désert des Agriates, vers l'Ouest le petit plateau sur lequel elle se trouve masque en grande partie la côte. On aperçoit tout de même l'Ile de la Pietra près de l'Ile Rousse avec son phare et sa tour génoise

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La tour de Cala Rossa      
En parcourant la route nationale entre l'Ile Rousse et Lozari, on distingue facilement aux environs du lieu-dit San Vincensu la tour génoise carrée de Cala Rossa (nommée Pianosa sur la carte IGN au 25000). Deux chemins permettent d'y accéder, mais une motivation certaine est nécessaire, car on y trouve plusieurs petites décharges sauvages... La tour est bien conservée sur trois de ces quatre façades, et on peut même accéder au sommet par le quatrième côté. Comme depuis les tours de Saleccia et de Lozari, la vue s'étend de l'Ile Rousse à l'Ouest jusqu'au désert des Agriates vers l'Est.

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La tour de Saleccia      
La tour de Saleccia, n'est pas située près de la fameuse plage du même nom au milieu du désert des Agriates, mais près de l'Ile Rousse, aux environs d'un lieu-dit à qui elle a donné son nom. Si vous ne cherchez pas attentivement cette tour génoise, vous ne la verrez sans doute jamais, car elle est particulièrement ruinée et se trouve dans un secteur où il n'est pas facile de faire une halte sur la nationale joignant Calvi à Bastia. Si vous souhaitez l'approcher de près, sachez que les ruines sont représentés sur la carte IGN au 25000, et il n'est pas très difficile de dénicher un sentier d'accès. Il convient d'être très prudent pour aller sur la plate-forme même, surtout par grand vent, comme le jour de notre visite. Il n'est pas nécessaire de s'y engager pour découvrir le panorama sur la côte, qui s'étend de l'Ile Rousse à l'Ouest jusqu'au désert des Agriates vers l'Est.

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La tour de l'Ile Rousse      
La petite ville de l'Ile Rousse mérite incontestablement d'être visitée en détail. L'Ile de la Pietra qui protège la ville et son port, a été reliée à la ville par une petite route. Prenez donc une petite heure supplémentaire pour découvrir cette île, sa tour génoise et son phare. Ce n'est pas la tour, mais le phare qui occupe le point culminant de l'île, et le panorama sur la ville et sur la côte, depuis la pointe de la Revellata à l'Ouest jusqu'au désert des Agriates vers l'Est y est remarquable. La petite route passe en contrebas de la tour génoise, et un bon sentier permet de parcourir les quelques dizaines de mètres pour atteindre la plate-forme où elle est située. En retournant en ville, on aperçoit une autre petite tour génoise, la Tour du Sel, encastrée entre les habitations et la voie ferrée.

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La tour de Spanu      
Pour atteindre le site magnifique où s'érige la tour de Spanu, et à moins de parcourir le sentier douanier du littoral, il vaut mieux commencer par bien étudier le parcours routier sur la carte… et on ne trouvera donc pas foule dans le secteur ! La tour cylindrique, sans être particulièrement originale est bien conservée, et à proximité, deux autres constructions circulaires basses (d'anciens silos à grain, peut-être) retiennent l'attention. La végétation très colorée entre la tour et la mer vaut à elle seule le déplacement… Le panorama est, lui aussi, fort généreux avec par exemple la pointe de la Revellata, la citadelle de Calvi, le secteur de l'Ile Rousse, sans oublier le village abandonné d'Occi, à flanc de montagne.

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La tour de Caldanu      
Depuis les environs de Lumio, on atteint la pointe de Caldanu, par une voie sans issue qui dessert également un arrêt pour le Trinichellu (le train qui relie Calvi à Bastia et Ajaccio, et qui longe la côte dans ce secteur). La tour génoise de Caldanu se situe à quelques dizaines de mètres de la pointe, séparée par des dalles rocheuses caractéristiques. De forme carrée, la base massive, bien conservée sur trois faces est totalement ruinée sur le dernier côté. On peut facilement accéder sur la plate-forme, l'ancienne salle de repos, sur laquelle trône encore un petit pan de mur du premier étage. Le panorama offert sur le golfe de Calvi, sa citadelle et la pointe de la Revellata est remarquable. Au Nord, l'île, la pointe et la tour de Spanu qui ferment le golfe de Calvi peuvent facilement être atteints par le sentier du littoral.

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La tour de Galeria      
Sur sa petite colline à l'embouchure de la rivière Fango, la tour génoise de Galeria (ou Calcinaghja) fait partie de celles qui sont les plus visitées : en effet, depuis un grand parking (payant en saison) un court sentier permet d'accéder à la tour génoise et son magasin attenant, mais aussi -et surtout- à la plage de Riciniccia. Le site offre un beau panorama sur le golfe de Galeria et sur la vallée du Fango, avec au loin la Grande Barrière et Paglia Orba...

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La tour de Gargali      
L'île de Gargali est intégrée dans la réserve naturelle de Scandola et est donc interdite d'accès : il n'est par conséquent pas possible d'approcher sa tour génoise implantée au sommet de l'île, à 129 mètres d'altitude. Lors des excursions en bateau proposant de découvrir la réserve de Scandola, on peut en revanche admirer sous différents angles la tour génoise, tout comme les rochers et la végétation multicolore de cette île particulièrement sauvage. Sur terre nous avons pu l'approcher à environ trois kilomètres, lors de notre randonnée sur Capu Purcile, mais comme toute tour génoise qui se respecte, elle est visible de bien plus loin, depuis le secteur de Capo Rosso au Sud jusqu'à la pointe de la Revellata au Nord.

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La tour de Porto      
Située à l'embouchure de la rivière Porto, cette tour de forme carrée, est facile d'accès, si toutefois on a trouvé à se garer à proximité... Le sentier ainsi que l'intérieur de la tour sont bien aménagés -il y a même une exposition sur quelques aspects historiques- mais en contrepartie, l'accès est payant. La vue sur le golfe de Porto depuis la terrasse (située à 12 mètres de haut) est spectaculaire, avec au nord-ouest la réserve de Scandola, et au sud-ouest les Calanches de Piana. Une seule autre tour est visible : celle de Capo Rosso, située à une douzaine de kilomètres. C'est notre balade à Capu d'Orto qui surplombe la tour de près de treize cent mètres qui nous a donné envie d'aller y faire un détour... D'autres images du secteur lors d'un coup de vent en soirée dans lieux de rêve.

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La tour de Turghiu      
Située à trois cent trente mètres d'altitude, la tour de Turghiu (également nommée tour de Capo Rosso) est la plus élevée des tours du littoral Corse. Bien que l'accès nécessite quelques efforts (envrion 1h30 de marche), cette tour est à juste titre une des plus visitée. Il faut dire que la vue sur les Calanches de Piana, le golfe de Girolata, ou la réserve de Scandola est tout simplement splendide. De plus, un a-pic vertigineux, domine l'anse de San Pellegrinu dans laquelle mouillent souvent quelques voiliers... Quelques images supplémentaires sont disponible sur la première page de lieux de rêve, dans la rubrique lieux de rêve...

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La tour d'Orchinu      
La tour d'Orchinu, située sur un sommet secondaire de la presqu'île d'Erbaghiolu est percée de deux trous béants... à moins qu'elle ne soit restaurée, elle finira par s'écrouler... Avec un dénivelé de 170m, la balade pour y accéder à partir de la plage de Chiuni n'est pas très longue... à condition de trouver le départ du sentier qui y mène... celui-ci semble d'ailleurs relativement peu fréquenté. Depuis la plate-forme, on aperçoit cinq autres tours : Turghiu au Nord, Omigna, Cargèse, Capu di Fenu et Castelluciu (sur les îles Sanguinaires) au Sud.

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La tour d'Omigna      
Au départ de la plage de Peru toute proche de Cargèse, un excellent sentier permet de rejoindre en 45 minutes l'extrémité sauvage de cette presqu'île d'Omigna qui a une forme très allongée. La tour génoise, restaurée récemment donne un cachet supplémentaire à cette pointe, l'une des plus occidentale de la Corse (avec Capo Rosso et la réserve de Scandola). Cinq autres tours génoises sont visibles depuis celle d'Omigna : Orchinu et Turghiu au nord, Cargèse, Capu di Fenu et Castelluciu au sud. Si la mer est calme, n'oubliez pas vos masques et tubas : il est relativement facile d'aller admirer les fonds marins aux alentours... Vous trouverez dans lieux de rêve des images supplémentaires et la trace gps d'une randonnée dans la presqu'île.

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La tour de Cargèse      
Pour accéder à cette tour, il faut commencer par trouver un petit parking en terre battue, tout en évitant de se perdre dans les ruelles étroites de Cargèse. Un quart d'heure suffit ensuite pour rejoindre le sommet de la colline sur laquelle se trouve la tour génoise, dont seul le rez-de-chaussée a survécu, d'où son aspect guère esthétique. Sept autres tours génoises -sans doute un record- sont visibles depuis ses abords ! La balade mérite bien sûr d'être combinée à la découverte de Cargèse...

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La tour de Sagone      
En prenant la D81 entre Sagone et Cargèse, on passe à quelques mètres de cette tour génoise qu'on ne peut pas manquer, même de nuit puisqu'elle est éclairée par des projecteurs... On peut profiter d'une halte pour en faire le tour, lire la plaque commémorative, mais aussi pour découvrir quelques belles petites criques de l'autre coté de la route. A noter que Paglia Orba, à une trentaine de kilomètres est visible depuis la tour...

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La tour de Capigliolu      
Située sur une petite colline près de Tiuccia, à une centaine de mètres d'altitude, la tour de Capigliolu domine à merveille le fond du golfe de Sagone : au nord les belles plages du Liamone et de San-Giuseppe, au sud le golfe de Liscia et la plage du Stagnone. Le jour de notre petite balade à la tour, un yacht échoué sur les récifs de San Giuseppe était encore visible depuis ce promontoire avant de couler... Pendant la balade on découvre également une maison carrée fort bien située, en bien meilleur état que la tour génoise dont on se demande comment un de ses murs arrive à tenir debout...

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La tour d'Ancone      
Située près de la pointe de Palmentoju, il semble qu'on ne puisse plus approcher cette tour génoise située dans une propriété privée. En 2001, on pouvait encore y accéder, d'après le guide « Tours génoises, 40 balades familiales » mentionné en introduction de cette page. On l'aperçoit bien, garnie d'un trou béant depuis l'extrémité de la plage du Stagnone. On arrive à deviner les tours génoises de Cargèse, Sagone et Capigliolu depuis ses environs.

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La tour de Pelusella      
Si vous êtes attirés par l'élégance des tours génoises, il vaut mieux éviter de chercher son bonheur à la tour de Pelusella, car il ne reste que quelques vestiges de sa base... En revanche, le site où elle est implantée est particulièrement spectaculaire, et mérite bien le détour, à condition toutefois d'accepter de prendre un sentier parfois mal tracé ou un peu escarpé. Cette visite peut aussi être l'occasion de découvrir le golfe de Lava et ses résidences de vacanciers, situés à l'écart des principales voies de communication.

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La tour de Capo di Feno      
La tour de Capo di Feno est particulièrement isolée sur son cap et nécessite une longue approche (environ 5 heures de marche A/R) ; prévoir la journée complète avec un pique-nique près de la tour génoise est une excellente idée, d'autant plus que le chemin passe à proximité de deux belles anses invitant à la baignade. Il faut toutefois commencer par trouver la merveilleuse plage de Minaccia (carte routière détaillée requise...), puis longer de près (sur sentiers) ou de loin (sur une piste) la côte jusqu'à l'anse de Fica, remonter à Pagliagiolli à 155 mètres d'altitude, puis redescendre vers l'extrémité de Capo di Feno où se dresse la tour.

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La tour de la Parata      
S'il fallait classer les tours génoises en fonction du nombre de cartes postales sur lesquelles elles figurent, la tour de la Parata prendrait sans aucun doute le premier rang... La pointe de la Parata et les îles Sanguinaires sont en effet particulièrement photogéniques en fin de journée ; de plus, le parking de l'extrémité de la route est tout proche (mais déborde très souvent très loin le long de la route...) et un sentier aménagé permet de faire le tour de la presqu'île et d'atteindre la tour génoise à 55 mètres d'altitude.

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La tour de Capitello      
Contrairement aux autres tours génoises de la côte ouest qui se trouvent sur des pointes ou des presqu'îles, la tour de Capitello a été érigée sur quelques rochers près de l'embouchure de la Gravona et du Prunelli. Elle sépare les deux grandes plages du golfe d'Ajaccio : celle du Ricanto (il faut la parcourir sur près de 3km pour atteindre la tour...) et celle de Porticcio dont un accès se situe à quelques trois cent mètres de la tour génoise. Celle-ci est en excellent état... car elle a été restaurée en 1998.

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La tour de l'Isolella      
Située sur la presqu'île d'Isolella, près de la Punta di Sette Nave, cette tour génoise est un véritable petit belvédère dominant non seulement les magnifiques petites anses de la presqu'île, mais aussi l'ensemble du golfe d'Ajaccio. Un sentier bien entretenu, long de cinq cents mètres à peine la rend très facilement accessible. La tour a été rénovée en 1970 et est donc en parfait état ; on peut par exemple y admirer le cordon en briques rouges, les mâchicoulis et même les trous de boulin dans lesquels étaient enfilées les extrémités des poutres portant les planchers.

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La tour de la Castagna      
Cette tour génoise, en bon état, est située au milieu d'un centre militaire de vacances abandonné, on peut même dire en ruines, ce qui donne une triste mine aux alentours... Même si nous y avons rencontré deux ou trois visiteurs, son accès semble interdit au public... toutefois une porte dans le grillage barrant un sentier d'accès vers le terrain militaire était ouverte... Une fois sur place, on peut pénétrer à l'intérieur de la tour, et si on n'est pas sujet au vertige, il est possible d'atteindre la terrasse en grimpant le long de barreaux métalliques scellés dans le mur... Les alentours de la tour offrent une belle vue sur le golfe d'Ajaccio, Capo di Muro, la pointe de la Parata et les îles Sanguinaires.

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La tour de Capo di Muro      
La visite de cette tour génoise est présentée comme une étape d'une balade du chapitre « chouettes randonnées », et il serait vraiment dommage de ne pas combiner sa découverte avec celle de l'extrémité de la presqu'île de Capo di Muro. La tour est en bon état, et un escalier assez raide permet d'accéder à l'intérieur de la tour, puis sur la terrasse. Depuis celle-ci, on bénéficie, lorsque l'air est limpide, d'une vue splendide sur le golfe d'Ajaccio... Le golfe de Valinco est en revanche caché par la crête de la presqu'île... à l'exception de la tour de Capu Neru qui se détache sur l'horizon au milieu d'un petit col ! Il est vrai que les tours génoises devaient permettre de communiquer entre elles par signaux...

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La tour de Capo Nero      
Une petite route descend depuis la D155 en direction de Cala di Cigliu, où quelques maisons isolées sont construites. Depuis le terminus de cette route, la tour génoise est accessible en 15 minutes, par un sentier dans le maquis relativement bien entretenu. Bien que non restaurée, elle est plutôt bien conservée, à l'exception des mâchicoulis en terrasse qui se dégradent un peu. Une météo plutôt brumeuse ce jour-là nous a permis de voir les tours les plus proches de Capo di Muro et de Capannelle, mais par bonne visibilité, quatre autres tours génoises du golfe de Valinco sont à portée de vue.


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La tour de Capannelle      
Plusieurs itinéraires permettent de rejoindre la tour de Capannelle, depuis Serra di Ferro, la plage de Cupabia ou Porto Pollo. C'est cette dernière option que nous avons choisie ; elle permet également de découvrir les vestiges de la tour génoise de Capriona. Combiner la balade avec la découverte de la superbe plage de Cupabia est sans doute la meilleure option. Bien que située à mi-pente seulement de Punta Contra Grossa, la plate-forme où se dresse la tour est bien agréable. Les mâchicoulis sont en mauvais état ce qui, sous certains angles, confère à cette tour un aspect fort original.


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La tour de Capriona      
Les quelques vestiges de cette tour méritent à peine le détour, et il convient de combiner sa découverte avec d'autres objectifs, comme la tour de Capanelle ou Punta Porto Pollo. Bien qu'à deux mètres du bord de la petite route qui s'enfonce sur cette pointe, il faut rester très vigilant pour entrevoir les ruines de la base de cette tour. La végétation est d'ailleurs en train d'envahir ses derniers vestiges, à tel point qu'il est relativement difficile de tourner autour de celle-ci ou de découvrir le point de vue sur le port de plaisance de Porto Pollo.


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La tour de Micalona      
En suivant consciencieusement les indications de notre guide sur les tours génoises, édité en 2001, nous avons été surpris de trouver un chemin d'accès en bien meilleur état que prévu... Ce n'est qu'en arrivant tout près de la tour génoise que nous avons compris : celle-ci est maintenant habitée... et nous nous étions donc engagés dans une vraie propriété privée ! Bien que fort désolés par cette incursion involontaire, nous avons tout de même pris quelques photos de cette tour fort agréablement rénovée par son propriétaire, qui je l'espère ne nous en voudra pas trop...


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La tour de Calanca      
La tour de Calanca a, elle aussi, été rénovée par un propriétaire privé pour être transformée en habitation agrémentée par un jardin fort soigné... Contrairement au cas de la tour de Micalona, il est clair que les lieux sont habités. Située en effet à quelques mètres de la route qui mène à la plage de Campitellu, il est possible de l'admirer sous plusieurs angles, comme vous pourrrez le constater sur ces photos...


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La tour de Roccapina      
La tour génoise de Roccapina, située sur une colline à 134 mètres d'altitude offre un panorama exceptionnel sur la côte entre Capo di Feno et Capu di Zivia. De plus elle domine deux plages splendides, celle de Roccapina à l'Est et celle d'Erbaju au nord-ouest. Son accès, possible depuis chacune de ces deux plages, nécessite quelques efforts. Cette trace GPS de l'itinéraire décrit sur la page la côte Sud propose une boucle de 4,5km passant par la tour génoise et les deux plages. Pour rejoindre la plage de Roccapina, il faudra auparavant emprunter une piste, en relativement bon état, au départ de la N196 près de l'auberge de Corali.


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La tour d'Olmeto      
La tour génoise d'Olmeto est située sur la pointe de Caniscione, au sud ouest de l'anse de Furnellu. Elle a été rénovée, est donc en excellent état, et son site offre de beaux panoramas sur la côte entre Roccapina et Capo di Feno. Pour y accéder, il faut d'abord dénicher la belle plage de Furnellu, non indiquée sur les panneaux de circulation. Pour cela, à environ 6 km à l'ouest de Pianotolli-Caldarello, il faut emprunter une petite route se transformant vite en bonne piste. Un sentier démarrant à l'ouest de la plage mène ensuite à la tour génoise en 25 minutes (Vous trouverez sur la page la côte Sud quelques précisions et télécharger ici la trace GPS de l'accès routier et du sentier).


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La tour de Sant'Amanza      
Parmi l'ensemble des tours génoises corses, celle de Sant'Amanza fait partie de celles offrant les plus beaux points de vue sur la côte. Lorsque l'air est limpide, notamment par vent d'ouest (le golfe de Sant'Amanza est bien connu par les véliplanchistes), on y découvre un panorama sublime que ce soit vers le nord, avec par exemple les plages de Rondinara et de Palombaggia, ou vers le sud avec l'étang de Piantarella, et les fameuses îles de Cavallo et de Lavezzi. Une petite marche de 40 minutes permet d'y accéder depuis la plage de Punta di a Nava, le terminus de la D58 (vous pouvez télécharger ici la trace GPS de la balade).


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   Georges
La tour de Pinareddu      
L'accès à pied de cette tour génoise perchée sur un îlot n'est pas particulièrement facile : en effet après avoir parcouru la magnifique plage de Pinareddu, il faut suivre le sentier douanier coincé entre les propriétés privées et les falaises parfois escarpées et il présente de nombreuses bifurcations. L'obstacle suivant est un bras de mer profond d'un peu plus d'un mètre à traverser. Une fois sur l'îlot, il est en revanche facile de parcourir le sentier menant à cette tour carrée rénovée. Comptez au moins une heure pour un parcours aller sans erreur (dont vous pouvez télécharger la trace GPS ici).


   (Thomas)
   (David)
   (Sarah)
   Sophie
   Georges
La tour de Fautea      
La tour génoise bien rénovée de Fautea fait partie de celles qui sont les plus visitées ; en effet, elle est bien visible depuis la route nationale qui longe la côte est de la Corse, son sentier d'accès est parfaitement entretenu par le conservatoire du littoral, et une belle petite plage se trouve à proximité immédiate. Depuis la presqu'île où elle est érigée, on bénéficie d'une belle vue sur la côte relativement sauvage de ce secteur, sans oublier, la lointaine tour génoise de Pinareddu dont l'approche est plus délicate.


   (Thomas)
   (David)
   (Sarah)
   Sophie
   Georges
La tour de Diana      
Cette tour génoise en bon état est située à l'extrémité d'une langue de terre sablonneuse entre l'étang de Diana et la mer. On peut y accéder en empruntant une piste qui semble praticable en voiture, mais nous avons plutôt choisi de longer la plage depuis la Marina d'Aleria, sur plus de trois kilomètres tout de même ; celle-ci était déserte en ce début de septembre. Un excellent but de promenade si vous aimez marcher sur le sable en bord de mer !



D'autres tours seront sans doute ajoutées à cette page après nos prochaînes escapades en Corse

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